Inspirée par le blob !
Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob est un organisme hors norme ! Il possède d’incroyables capacités qui promettent des avancées scientifiques majeures. Je m’intéresse au blob de manière plus spécifique depuis un reportage de l’émission « Découverte », présentée à ICI Radio-Canada, le dimanche 16 février 2020 (Titre : Le blob : un génie sans cerveau). Le blob est un être vivant qui habite notre planète depuis près d’un milliard d’années. Nous voudrions tous connaître son secret de longévité… Il s’appelle Physarum Polycephalum de son vrai nom. Il peut devenir gigantesque même s’il n’est constitué que d’une seule cellule. Il n’a pas de cerveau, pas de pattes, pas de système digestif, mais il apprend, il se déplace et il se nourrit. Et pas n’importe comment ! Il est capable de sélectionner les meilleurs nutriments pour lui. Il choisit le régime alimentaire le plus équilibré pour optimiser sa croissance. Il est en mesure de mémoriser son chemin pour ne pas passer deux fois à la même place et ainsi ne pas perdre de temps. Il peut résoudre différents pièges et trouver la sortie dans des labyrinthes. De plus, il peut même transmettre ses connaissances à d’autres blobs… Voilà qui est assez étonnant pour un organisme aussi simple en apparence…
Un roman jeunesse.
C’est en lisant le livre « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander », de la scientifique française Audrey Dussutour, spécialiste mondiale dans ce domaine, que j’ai pu en apprendre davantage sur cet organisme unicellulaire fascinant. C’est également à partir de ce moment-là qu’une histoire a germé dans ma tête…
L’histoire : * Une Toulousaine de seize ans, Laëtitia Sarran, disparaît étrangement alors qu’elle participe à un concours scientifique dans la Ville rose. Fugue ? Enlèvement ? Mort violente ? Toutes les hypothèses sont sur la table. Chose certaine, Laëtitia s’intéresse au blob, comme sa mère, une scientifique de haut niveau. Est-ce que le blob s’en serait pris à elle d’une manière ou d’une autre ? Parfois « l’animal » se retourne contre son maître… Laëtitia a-t-elle découvert un secret ? Le blob fait-il partie du problème ou de la solution ? Mais Laëtitia n’est pas la seule dans son malheur. D’autres jeunes brillants disparaissent également. Pourquoi ? Où sont-ils passés ? Un feu roulant d’action se produira au fil des pages. L’enquête s’annonce complexe et remplie de rebondissements. *
L’Incroyable Blob : Étranges disparitions se veut à la fois un roman instructif, car basé sur des éléments factuels, mais aussi un livre passionnant, intriguant et explosif ! Il est possible d’apprendre de nouvelles connaissances à travers une histoire captivante. C’est du moins mon pari.
Ainsi, avec ce roman, un tout nouveau monde s’ouvre à moi : celui du livre jeunesse. Bien qu’il soit en fait multigénérationnel, ce livre s’adresse de façon prépondérante aux jeunes (de 12-13 ans et plus) mais, d’après les premiers commentaires, il pourra plaire à un large public par le ton, par les sujets abordés et par l’intrigue. Dans ce livre, mes intérêts pour le monde du vivant, la science, la psychologie des personnages et pour le suspense… y sont manifestes.
Hors de la science-fiction, les sujets scientifiques sont assez peu employés dans les romans actuellement. Pourtant, ils sont susceptibles d’intéresser autant les garçons que les filles, ce qui est un atout, selon moi, afin de stimuler l’intérêt pour la lecture chez les garçons notamment. Parallèlement à l’aspect scientifique, seront aussi abordés les thèmes de l’amour et à l’identité sexuelle, de la trahison, mais de la collaboration et de la solidarité aussi. Car loin d’être cantonnée dans un genre particulier, la littérature pour adolescent se révèle être une belle opportunité d’ouverture, d’apprentissage et de discussion.
Ainsi, avecL’Incroyable Blob : Étranges disparitions, non seulement le lecteur sera transporté dans un univers où les personnages devront redoubler de courage et d’ingéniosité pour survivre, mais il y retrouvera un rythme et un dynamisme propre à cette période de transition qu’est l’adolescence.
Des expériences scientifiques extraordinaires

Le blob : sujet d’expérimentation. J’avais suivi de près le déroulement d’une expérience scientifique à l’automne 2021, à laquelle participaient près de 400 000 élèves français du primaire, des collèges et des lycées, de concert avec l’astronaute français Thomas Pesquet dans la Station spatiale internationale. Les jeunes devaient reproduire les mêmes expériences sur terre que l’astronaute à bord de l’ISS. Cet ambitieux projet, mené par Audrey Dussutour et son équipe du CNRS (le Centre national de recherche scientifique), a suscité un engouement extraordinaire. De nombreux groupes Facebook d’entraide et de partage ont été créés.
De plus, au printemps 2022, une nouvelle expérience citoyenne a été mise sur pied par Audrey Dussutour et son équipe, afin d’étudier les effets du réchauffement climatique sur la croissance et les comportements du blob. Pour participer à ce projet, 15 000 volontaires avaient été sélectionnés à partir de critères précis. Il s’agit du projet : « Derrière le Blob, la Recherche ». Je devais participer à cette expérience, mais la COVID en a décidé autrement. C’est précisément en juin 2022 que j’avais contracté la maladie. Ainsi, j’ai dû déclarer forfait. Par contre, mon intérêt pour le sujet ne fait que croître et je reste proche des avancées et des conclusions à venir dans ce projet. Puisque le blob existe depuis presque un milliard d’années, peut-être pourra-t-il nous apprendre quelques trucs pour contrer les vagues de chaleur telles que celles que nous et nos descendants devrons affronter ?
Je crois qu’il faudra se servir de plus en plus, des nouvelles technologies et des avancées scientifiques, si nous voulons relever les défis qui nous attendent. Et j’espère que plusieurs des technologies citées dans ce roman pourront s’avérer utiles dans un avenir plus ou moins rapproché.
Pour ma part, le blob ne m’a pas encore révélé tous ses secrets, je travaille déjà sur un nouvel opus le concernant, car non, Physarum Polycephalum n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs…
Comments